L’histoire de la CEDLM

L’histoire de la CEDLM

La Centrale énergie déchets de Limoges Métropole (CEDLM) a été construite en 1989. Elle est implantée sur la commune de Limoges, à proximité de la commune limitrophe du Palais-sur-Vienne. Le Conseil Municipal de Limoges avait choisi le 30 octobre 1985 le groupement d’entreprises ITISA VOLUND pour construire l’installation et UTEC pour son exploitation pendant 15 ans.

 

 

On doit cet assemblage de couleurs, de formes et de matières à l’architecte Bleuset dont l’œil vitré et les 3 cheminées colorées de 60 mètres constituent sa signature. 

 

Au démarrage de l’installation, deux lignes de traitement avaient été conçues pour les besoins de la ville de Limoges et les communes proches. Rapidement après son démarrage, la décision de créer une 3ème ligne de traitement a été prise afin de traiter les déchets de l’ensemble du département de la Haute-Vienne. Cette 3ème ligne a été mise en service en 1992. Depuis 2021, des tonnages provenant de Creuse sont également acceptés.

La ville de Limoges, puis la Communauté d'agglomération, ont toujours su anticiper les évolutions règlementaires concernant ce type d’installation :

  • une première mise en conformité s'est achevée en 1998. D'un montant de 4 millions d'euros, elle a consisté à réduire les rejets d'acide chlorhydrique et de poussières,
  • entre 2005 et 2007, une deuxième opération, d'un montant global de 18 millions d'euros, a été menée par Limoges Métropole. Ces travaux ont conduit à la mise en conformité de la CEDLM avec la directive européenne de 2000, transposée en droit français dans l'arrêté du 20 septembre 2002, qui a considérablement abaissé les seuils limites de rejets des polluants, notamment les oxydes d'azote et les dioxines furannes.
  • En 2014, Limoges Métropole a fait le choix de se doter d’inserts catalytiques pour abaisser le seuil des oxydes d’azote de 200 à 80 mg/Nm3 (avec 10 ans d’avance sur la réglementation) et devenant ainsi la 1ère installation en France à être équipée de cette technologie.